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Laresponsabilité civile du maître d’ouvrage : Une assurance qui vous garantit des conséquences pécuniaires que vous êtes susceptible d’encourir du fait des dommages corporels, matériels et immatériels occasionnés aux tiers propriétaires ou occupants des bâtiments avoisinants, victimes d’un dommage du fait des travaux que vous Lorsquele constructeur ne fournit pas le plan, mais réalise au moins les travaux de gros œuvre, de mise hors d’eau et hors d’air de la maison, il signe un Contrat de construction sans fourniture de plans, autrement nommé CCMI allégé. Pour les autres travaux, vous concluez des contrats d’entreprises (les fameux contrats non réglementés Nousavons une solution à vous proposer : la maison hors d’eau / hors d’air ! Nous avons pour habitude de proposer des maisons clé en mains. Cependant vous pouvez demander à votre commercial de vous faire un devis pour une maison hors d’eau/hors d’air. Qu’est-ce qu’une maison HE / HA ? Nous réaliserons les travaux de gros œuvres : les Problèmetoiture - Garantie décennale - Darantie dommages ouvrage - Le 27/06/2014. Concernant le contrat d’assurance dommages ouvrages. Votre assureur a raison mais si le contrat dommages ouvrage est obligatoire elle ne contrevient pas à la Loi lorsque qu’elle doit être souscrite par le particulier. Missionsemi-complète : Hors d'eau et Hors d’air : Après vous avoir accompagné pour toutes les démarches administratives : élaboration des plans et des éléments nécessaires au permis de construire ou de la demande préalable, réception des devis. Nous supervisons l’avancée des travaux jusqu’au hors d’eau et hors d’air. Site De Rencontre Pour Trouver L Amour. Comme annoncé, voici la seconde partie de la synthèse consacrée à la garantie décennale, et plus précisément, aux conditions qu’il faut remplir pour qu’elle puisse être mise en oeuvre. Ces conditions sont édictées par l’article 1792 du Code Civil qui dispose Tout constructeur d’un ouvrage est responsable de plein droit, envers le maître ou l’acquéreur de l’ouvrage, des dommages, même résultant d’un vice du sol, qui compromettent la solidité de l’ouvrage ou qui, l’affectant dans l’un de ses éléments constitutifs ou l’un de ses éléments d’équipement, le rendent impropre à sa destination ». Tout d’abord, la garantie décennale ne concerne que les ouvrages ». Avant la réforme qui a abouti à l’article 1792 précité, on parlait d’édifices, ce qui était plus restrictif. L’ouvrage est une définition large qui englobe l’ensemble de la construction, avec ses éléments constitutifs et d’équipement. Il s’agit naturellement de tous les bâtiments, mais également des voies et réseaux divers, opérations immobilières telles que golfs, parcs et jardins, piscines… Constitue un ouvrage toute opération immobilière nouvelle, mettant en oeuvre les techniques du bâtiment. En revanche, cet ouvrage doit être ancré au sol par exemple, pas de garantie décennale pour un mobil home. Autrement dit, si vous faites repeindre votre appartement, n’espérez guère bénéficier d’une garantie décennale. Si vos faites surélever votre pavillon ou faites réaliser une rénovation lourde se traduisant par l’apport d’éléments nouveaux, cette garantie peut être mise en oeuvre. Ensuite, quels dommages sont concernés par la garantie décennale? La question est d’importance car tous les désordres ne sont pas concernés. En effet, il faut que le désordre ait été caché à la réception de l’ouvrage. Plus précisément, il faut qu’il n’ait pas été apparent. Le critère du caractère apparent du dommage est cependant très strict on considère qu’est un dommage apparent celui que tout maître d’ouvrage profane aurait pu constater, tant dans sa manifestation que dans ses causes et ses conséquences. Autrement dit, ne sera considéré comme dommage apparent que celui qui saute aux yeux. Par exemple, la piscine devait avoir dix mètres de longueur et elle n’en a que huit. En revanche, si le matériau recouvrant les parois de ladite piscine n’est pas convenablement étanche, le Maître d’ouvrage est dans l’incapacité de le voir et le dommage sera considéré comme caché, donc susceptible de concerner une garantie décennale. Plus compliqué, supposons l’existence d’une fissure clairement visible. Si les conséquences dommageables n’apparaissent qu’ensuite, le maître d’ouvrage pourra recourir à la garantie décennale. Attention le point de départ de la garantie débute à la réception de l’ouvrage. Ainsi, il n’est guère avisé pour un Maître d’ouvrage de refuser la réception au motif qu’il considère que subsistent quelques défauts d’achèvement. Il sera mieux protégé lorsque la garantie aura commencé. Il est donc préférable de réceptionner l’ouvrage et d’inscrire les réserves sur le procès verbal l’assistance de l’architecte est vivement conseillée à ce stade. Certes, les désordres réservés échappent à la garantie décennale, puisqu’ils ne sont plus cachés mais apparents, mais le Maître d’ouvrage a d’autres moyens, qui feront l’objet d’un billet ultérieur [Edit voir le billet sur la garantie de parfait achèvement et celui sur la garantie de livraison de la maison individuelle] d’obtenir la levée des réserves, qui en toute hypothèse sont nécessairement minimes, sinon il n’y aurait pas réception. Cela ne veut cependant pas dire qu’il faut réceptionner à tout prix. Si l’ouvrage n’est manifestement pas terminé, il est préférable de refuser la réception. Enfin, le désordre caché affectant l’ouvrage doit compromettre sa solidité ou le rendre impropre à sa destination. Ces deux conditions sont alternatives, de sorte qu’il suffit qu’une seule soit remplie pour que la garantie décennale puisse être mise en jeu. Naturellement, elle peut l’être si les deux conditions sont cumulativement remplies. L’atteinte à la solidité de l’ouvrage. Les tribunaux refusent de prendre en compte les désordres mineurs comme des fissures minuscules. Le critère d’atteinte à la solidité ne se réfère pas, fort heureusement, à une telle atteinte à la solidité de l’ouvrage que ce dernier court un risque d’effondrement. Il concerne plutôt la stabilité et le caractère durable de l’ouvrage. Le critère est ainsi rempli si des fissurations en façade rendent l’ouvrage moins étanche et plus vulnérable aux assauts du temps. En revanche, une fissure purement esthétique n’est pas prise en compte. L’impropriété de l’ouvrage à sa destination. Voici un critère un peu plus complexe. Là encore, la solution retenue n’est pas maximaliste, et il ne faut pas que l’ouvrage soit totalement inhabitable pour que le critère soit retenu. En outre, l’importance du vice en soi est hors de propos. L’impropriété à destination a pu résulter d’un écrou mal serré. Autrement dit, un seul vice caché, même minime, peut entraîner l’impropriété. Cette impropriété de l’ouvrage à sa destination peut se manifester de façons extrêmement variées. Une chambre dont l’étanchéité est mal faite et dans laquelle il fait très froid est impropre à sa destination. Il en va de même pour l’absence d’étanchéité de la toiture, ou des fissures présentes dans le carrelage de tout un appartement. En revanche, certains vices ne portent pas atteinte à la destination de l’ouvrage. C’est une fois de plus le cas des fissures mineures, au caractère purement esthétique et aisément réparables. Ainsi, si le Maître d’ouvrage a la chance, dans son malheur, que l’ensemble de ces conditions soient remplies, il a de fortes chances d’obtenir en justice l’indemnisation de son préjudice. Celle-ci correspondra naturellement aux sommes nécessaires aux travaux réparatoires, mais également, le cas échéant, aux préjudices de jouissance ou autres qui auront été occasionnés par le dommage. Par exemple, il est fréquent qu’entre dans le préjudice, si les travaux nécessaires excluent l’habitation des lieux, le montant des frais de logement et de bouche des occupants momentanément délogés. Enfin, il faut savoir que de tels litiges sont d’une grande technicité, de sorte que le Tribunal ne se détermine pratiquement jamais d’après les simples dires des parties. La mise en jeu de la garantie décennale donne quasi systématiquement lieu à une expertise judiciaire afin que le Tribunal puisse être éclairé, par un technicien compétent et impartial, sur la consistance des désordres et les conséquences de ces derniers. Eu égard à la longueur de cet article, le déroulement d’une expertise donnera lieu à un billet ultérieur. Ce sujet contient 235 réponses, 31 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Elisa Vitse, le Il y a 6 mois, 1 semaine. Affichage de 15 messages - 1 par 15 sur 236 au total Auteur Articles Juin 19, 2018 à 17 h 57 min 20307 Nous avons besoin de vos lumières. Nous faisons construire une maison qui a démarré le 1 juin 2017 date d’ouverture de chantier. Nous avons signé un contrat CCMI avec le constructeur Les demeures de France, situé à Carvin 62. Or ce dernier, qui était mandaté pour souscrire une garantie Dommage ouvrage à notre nom, nous a fourni de faux documents avec l’entête d’AXA. Nous venons de le découvrir la semaine dernière en appelant AXA directement… Nous n’avons donc jamais eu d’assurance DO alors que nous l’avons payé auprès du constructeur. Nous nous demandons aujourd’hui nos recours possibles et surtout, comment va se passer la suite pour reprendre les travaux qui ne sont aujourd’hui qu’en mise hors d’eau, hors d’air. Si vous avez des conseils à nous donner, ils sont les bienvenue, car nous sommes perdus… Merci beaucoup. Juin 20, 2018 à 12 h 02 min 20320 Bonjour J’ai envie de dire l »heure est grave » ! Si les faux sont avérés, il vous faut contacter 1/ votre assistance juridique habitation immédiatement et leur relater les frais afin qu’un avocat soit mandaté 2/ Contacter AXA afin qu’ils attestent que le document est un faux. Il faut aussi leur demander de déposer plainte à vos cotés. 3/Aller à la gendarmerie et effectuer un dépôt de plainte pour faux et usage de faux Vous allez devoir batailler pour récuperer votre argent car il s’agit d’une procédure pénale et il faudra sans doute aller piocher dans les biens propres du gérant. La société a un site internet qui ne comporte aucune mention légale. Les derniers comptes déposés par la société remontent à 2015 et faisaient état de fonds propres négatifs et d’importantes pertes. Si la société n’a pas été recapitalisée depuis, elle doit être proche de la liquidation judiciaire. Juin 20, 2018 à 23 h 25 min 20335 Merci pour votre réponse et vos précisions. Nous avons réalisé les démarches que vous nous indiquiez. Cependant, la question maintenant est de savoir comment casser le contrat avec eux afin de reprendre les travaux par une autre entreprise. Juin 21, 2018 à 10 h 16 min 20336 N’ayez crainte. Envoyez leur par prudence une lRAR indiquant que vous avez déposé plainte pour escroquerie, usage de faux,…et que bien évidemment le contrat vous liant est de ce fait caduque. Je parie qu’ils n’iront même pas cherché le recommandé. SI jamais ils souhaitaient vous obliger à executer le contrat, devant un juge ils ne tiendraient pas deux minutes. Juin 21, 2018 à 14 h 24 min 20338 Pour information, nous avons tenté de joindre la société et le dirigeant à 10 reprises mais nous n’avons jamais obtenu de réponse. Juin 23, 2018 à 10 h 37 min 20348 Bonjour, De nouveau, merci pour votre soutien. Nous avons l’impression de vivre un vrai cauchemars. Dans notre malheur, nous ne sommes pas les seuls… Il semblerait qu’une dizaine de contrat avec ce constructeur soit dans le même cas que nous. Nous nous demandions les démarches à suivre d’un point de vue juridique pour reprendre le chantier. Faut-il simplement envoyer une LRAR afin de stipuler que le contrat est caduc. Ou est-il nécessaire de faire appel à un avocat, afin de porter le dossier civil vers un expert pour acter l’avancer des travaux ? Evidemment, nous espérons la démarche la plus rapide et la moins coûteuse pour reprendre les travaux. Et par la suite, envisager une bataille pénale pour récupérer notre argent et indemnités face à ces escrocs. Avez-vous des conseils pour la suite ? Nous vous remercions chaleureusement de votre réactivité. Bien cordialement. Juin 25, 2018 à 9 h 48 min 20349 Bonjour Désolé mais je suis perdu. Vous parlez de reprise des travaux alors qu’auparavant vous indiquiez que le chantier n’avait pas commencé. Le constructeur a du vous délivrer une garantie de livraison dans le CCMI et vous devez avoir les coordonnées du garant. Mais si votre chantier n’a pas démarré, ce dernier n’interviendra pas. ET si le constructeur a encaissé de l’argent avant ce démarrage, ce sera une plainte au pénal à formuler afin d’espérer récupérer votre argent. Ensuite, il est indispensable pour vous de prendre un avocat. Votre assurance habitation doit pouvoir vous y aider. Avant d’en choisir un, regroupez vous avec les autres clients lésés. Ils doivent être dans la même situation et cela vous coutera moins cher de prendre le même avocat. Mais dépêchez vous car c’est urgent. La société et les dirigeants ne répondent plus au téléphone. Juin 25, 2018 à 10 h 25 min 20350 Le chantier a bien démarré le 1 juin 2017. Nous sommes actuellement à l’étape clos couvert mise hors d’eau, hors d’air. Le constructeur nous a fourni de fausses attestations Dommage ouvrage ainsi qu’un faux document de garantie de livraison. AXA nous confirme que nous n’avons jamais eu de DO ou garantie de livraison pour notre maison. Nous avons cependant la responsabilité civile décennale qui était encore effective au moment de l’ouverture de notre chantier. A ce jour, nous avons tout stopper concernant l’avancée de notre maison avec le constructeur. Vous imaginez bien que nous ne leur faisons plus confiance. Il y aura en effet des poursuites sur le plan pénal que nous espérons pouvoir regrouper avec nos voisins. En attendant que les choses se mettent en place nous voudrions néanmoins reprendre les travaux. C’est pour cette raison que nous nous demandions la marche à suivre sur le plan civil afin de ne pas perdre trop de temps pour la reprise des travaux par un autre artisans de notre choix. Nous vous remercions encore de l’intérêt que vous portez à nos difficultés. Bien cordialement. Juil 19, 2018 à 15 h 39 min 20456 Bonjour, je fait également construire avec les demeures de france de carvin j’en suis au niveau du hors d’air. Depuis plus rien, le constructeur me demande d’avancer les appels de fonds,car financièrement il est dans le rouge. Si je ne lui paye pas la plâtrerie à l’avance il ne peut pas la commander. Il m’a fait comprendre que si ma maison n’avance pas c’est de ma faute ! Je n’est qu’à payer et ma maison sera terminé . Que faire? Juil 19, 2018 à 15 h 50 min 20457 Bonjour Audrey Il vous faut aller porter plainte immédiatement et prendre un avocat via votre assistance juridique. L’appel de fonds anticipé est pénalement répréhensible. Ne versez surtout pas l’argent car il y a de très fortes chance que la société ne s’en serve pas pour payer la platrerie. Les artisans ne doivent vraisemblablement pas être payés. Ne parlons pas de l’Urssaf, de la TVA. Connaissez vous le garant du constructeur ? C’est lui qu’il faut contacter immédiatement. Vous le trouverez sur l’ attestation de garantie de livraison qui doit être annexée à votre CCMI. Juil 20, 2018 à 11 h 43 min 20458 Bonjour, Je suis également dans le même cas, leur garant n’est pas valable car la garantie de livraison est à leur nom. Après avoir consulté notre avocate, la banque n’aurait pas fait correctement son devoir de contrôle avant de verser les fonds. Nous avons le droit à la même excuse pour l’avancée de notre chantier en attente depuis 2 mois du plancher beton. il a le chic pour retourner la situation et faire culpabiliser. il envoi des appels de fonds anticipés et demande au client de payer directement le fournisseur ou l’artisan. Si on accepte toujours selon notre avocate impossible de justifier cette créance en cas de liquidation ce qui leur pend au nez et nous devrons payer une seconde fois. Il fait de la cavalerie » ce qui est pénalement interdit. cordialement Juil 20, 2018 à 12 h 02 min 20459 Bonjour, Il s’agit d’un cas, heureusement rare, d’escroquerie. Tout ce qui a été fait par le gérant faux, usage de faux, cavalerie, abus de confiance,… est pénalement répréhensible et il y a de très fortes chances qu’il aille en prison, sauf à ce qu’il puisse réparer le préjudice financier mais c’est illusoire de le penser. La banque aurait en effet du faire un devoir de contrôle. Les banques utilisent d’ailleurs des systèmes de type verifimmo » pour s’assurer de l’exhaustivité et de la véracité des documents fournis lors d’une demande de prêt. Il pourra donc être possible de se retourner contre la banque mais cela risque d’être long. En effet, l’article L 231-10 du Code de la Construction et de l’Habitation oblige le banquier à contrôler le projet de construction qui lui est soumis avant d’émettre son offre et de ne débloquer les fonds que s’il dispose de l’attestation de garantie de livraison. En cas de défaillance du constructeur, le prêteur est responsable des conséquences préjudiciables d’un versement excédent le pourcentage maximum du prix total exigible aux différents stades de la construction d’après l’état d’avancement des travaux, dès lors que ce versement résulte de l’exécution d’une clause irrégulière du contrat. Le problème ici est que la garantie de livraison existait mais qu’elle n’était pas valable. Le banquier a donc manqué en parti à son d’avoir en ne vérifiant pas que la garantie était valable. Juil 20, 2018 à 12 h 53 min 20460 Si la banque ne reconnaît pas sa faute amiablement, il faut compter 2 ans de procédure au moins avec expertise judiciaire et tout ce qui s’en suit. Et les frais qui en découlent. Pour Audrey je ne pense pas que l’argent qu’il vous demande serve réellement pour la plâtrerie car je ne pense pas qu’il paye les matériaux au comptant. Ce n’est en aucun cas au client de regler ses problèmes de tresorerie… Surtout en ccmi. Juil 20, 2018 à 20 h 07 min 20463 Calypso1226 Bonjour. Même constructeur, même constat. Travaux qui n’avance pas bloqué à la mise hors d’eau. Faux documents concernant la dommage d’ouvrage. Assurance de livraison à prix et délais convenus non applicable validé par la banque. Avez vous pris un avocat ? Dans quel secteur faites vous construire? Je ne crois pas que l’on puisse envoyer de message privé ici. Vous pouvez me répondre par 0769992719 SMS ou tel si vous ne souhaitez pas laisser ces informations sur le forum. Salutations Audrey Bonjour. Surtout ne rien payer en avance, quelques soit le discours du constructeur. Je vous encourage de contacter le cabinet de courtage en assurances indiqué sur votre contrat de dommage ouvrage pour vérifier sa validité on est au moins une dizaine dans le cas de faux stedric Merci pour toutes ces informations, on discute déjà sur le forum construire. Juil 25, 2018 à 16 h 39 min 20467 Bonjour je vient d’avoir confirmation, mon contrat dommage ouvrage est bien un faux document ce qui n’a pas l’air d’inquiéter mon chef de chantier. Je vais voir un avocat le 17 août à une permanence gratuite pour me guider sur la marche à suivre je suis perdu. Je fait construire sur hazebrouck . Auteur Articles Affichage de 15 messages - 1 par 15 sur 236 au total a. Pourquoi souscrire une assurance Dommages-Ouvrage ? Cette assurance se transmet aux propriétaires successifs de l’ouvrage. Il a pour objectif de préfinancer le coût des réparations des dommages de nature décennale, afin de garantir une réparation rapide aux victimes, des désordres affectant leur permet de procéder aux remboursements ou à l’exécution de toutes les réparations faisant l’objet de la garantie décennale, sans attendre une décision de justice statuant sur les responsabilités de la suite, l’assureur de Dommages Ouvrage fait ensuite un recours en responsabilité auprès des assureurs des intervenants, afin de recouvrer l’indemnité avancée au maître d’ouvrage. b. Qui doit souscrire ? Les Maitres d’Ouvrage[1] qui doivent s’assurer sont Les particuliers traitant en direct avec les entreprises de mise en œuvre[2], les architectes s’ils agissent en tant que mandataire du propriétaire de l’ouvrage. Les Constructeurs de Maison Individuelles[3] CMI Les Promoteurs Immobiliers, les vendeurs d’immeubles à construire [1] Le maître d'ouvrage est la personne physique ou morale pour le compte de laquelle sont effectués les travaux le client, le propriétaire de l’ouvrage. [2] Les entrepreneurs, les entreprises réalisant les travaux de construction de l’ouvrage En savoir plus sur les intervenants [3] Le constructeur réalisant les travaux de gros œuvre ; mise hors d’eau; mise hors d’air. La loi du 19 décembre 1990 fixe les dispositions juridiques des contrats de CMI. En savoir plus c. Quand doit-on souscrire la Dommages Ouvrage ? L’assurance Dommages Ouvrage doit être souscrite avant de début des travaux article du Code des assurances, c’est-à-dire avant la date de démarrage des travaux inscrite sur la Déclaration d’Ouverture du Chantier DOC[1]. Il est possible de commencer la constitution du dossier dès l’obtention du Permis de construire.[1] Cerfa n° 13407*02 disponible ici. d. Quand la garantie prend-elle effet ? *La garantie de parfait achèvement, à laquelle l'entrepreneur est tenu pendant un délai d'un an, à compter de la réception, s'étend à la réparation de tous les désordres signalés par le maître de l'ouvrage, soit au moyen de réserves mentionnées au procès-verbal de réception, soit par voie de notification écrite pour ceux révélés postérieurement à la réception. Code civil article 1792-6 e. Quelles sont les conséquences de la non-assurance ? En cas de non-souscription de cette assurance voici les risques auxquels vous vous exposez Délai indéterminé pour obtenir d’indemnisation et réparation des éventuelles malfaçons. Dévaluation du bien à la revente le notaire est tenu de vérifier que l’assurance Dommages Ouvrage a bien été souscrite. Responsabilité civile envers le nouvel acquéreur en cas de revente de dans le délai de dix ans suivant l’achèvement de la construction, le maître d’ouvrage est personnellement responsable vis-à-vis du nouvel acquéreur de toutes les conséquences résultant du défaut d’assurance. Des condamnations pénales peine d’emprisonnement de dix jours à six mois et/ou amende de 75 000 euros. Article L243-3 alinéa 2 du Code des Assurances [1] [1] Quiconque contrevient aux dispositions des articles L. 241-1 à L. 242-1 du présent code sera puni d'un emprisonnement de six mois et d'une amende de 75 000 euros ou de l'une de ces deux peines dispositions de l'alinéa précédent ne s'appliquent pas à la personne physique construisant un logement pour l'occuper elle-même ou le faire occuper par son conjoint, ses ascendants, ses descendants ou ceux de son conjoint. f. En cas de sinistre que prévoit la loi ? Une indemnisation rapide Dans les 60 jours qui suivent la réception de la déclaration de sinistre l’assureur doit notifier à l’assuré sa décision quant au principe de mise en jeux des garanties prévues au contrat. Dans les 90 jours qui suivent l’assureur doit présenter une offre dindemnité. Si la situation présente des difficultés d’ordre technique exceptionnelle nature, importance du sinistre…, l’assureur, avec l’accord de l’assuré, peut différer sa proposition d’indemnisation dans la limite de 30 jours. Si l’offre est acceptée, elle est versée par l’assureur dans un délai de 15 jours. Le délai maximum d’indemnisation ne peut donc pas dépasser 135 prévues par - Articles L 242-1 et suivants du Code des Assurances- Annexe 2 de l’article A243-1 du Code des Assurances g. Mon banquier me demande l’attestation pour débloquer les fonds ce qu’il faut savoir Les documents sans lesquels aucune garantie ne peut être délivrée par l’assureur sont les suivants - Permis de construire au nom du souscripteur- Déclaration d'Ouverture de Chantier DOC- Plans, situations, masses, coupes, distribution des pièces- Devis descriptifs, estimatifs des travaux- Attestation d'assurance responsabilités civile et décennale des intervenants valables à la date de la DOC D’autres documents peuvent être demandés selon votre projet. Des missions obligatoires[1] peuvent être imposées pas l’ vous permettre d’avancer dans votre financement, nous vous délivrons une attestation de demande de souscription. Vous pouvez justifier à votre banquier que vous avez entrepris les démarches nécessaires à l’obtention la Dommages Ouvrage.[1] Voir page Missions obligatoires h. Je réalise une partie des travaux L’assureur ne garantit que les travaux exécutés par des professionnels du bâtiment et assurés au titre de la garantie Responsabilité Civile et Décennale RC L’auto-construction par un particulier n’est pas pouvez assurer la totalité des travaux de la construction. On parle de Fini habitable ». L’assureur vous autorise d’exclure de l’assurance Dommages-Ouvrage certains lots de second œuvre comme la peinture, les revêtements de sol. Vous pouvez donc réaliser vous-mêmes ces pouvez également décider de n’assurer que les lots du Clos et Couvert, c’est-à-dire les lots rendant la construction Hors d’eau et hors d’air »[1] L’impact sur la tarification ? La prime d’assurance est en partie proportionnelle au montant des travaux. Ainsi en assurant uniquement les lots Clos et Couvert » vous limitez la cotisation. Néanmoins il existe des tranches de tarification. Il est donc possible d’assurer l’ensemble de la construction en Fini habitable » sans que cela coûte plus cher.[1] Démolition – Terrassement - VRD Voierie, réseaux divers, assainissement – Fondations - Maçonnerie, gros œuvre – Charpente - Couverture, Zinguerie – Etanchéité - Menuiseries extérieures - Revêtements façades, extérieurs i. Quel est le montant de travaux à garantir ? Le montant de la construction à couvrir est le montant des travaux réalisés par les entrepreneurs le montant des matériaux fournis par le Maitre d’ouvrage exemple vous achetez directement la fourniture des menuiseries, du carrelage… les honoraires des intervenants techniques bureau d’étude, de sol, thermique, structure, architecte, maitre d’œuvre, contrôle technique… Les frais de banque, de notaire, l’achat du terrain ne sont pas inclure. j. Je change de constructeurs pendant le chantier Vous avez toute la liberté de changer d’intervenant pendant le vous seront demandées en fin de chantier, la facture et l’attestation RC et Décennale de ce nouvel l’ vous conseillons de nous soumettre le devis et l’attestation au préalable pour vérifier que celle-ci est valable pour les travaux réalisés et à la Date d’Ouverture du Chantier, sinon vous risquez des pénalités. k. Le montant des travaux est prévisionnel, si je le dépasse ? Dans le cadre de la souscription de la Dommages-Ouvrage le montant des travaux correspond au total des devis figurant dans le questionnaire de la réception du chantier, le coût de la construction est recalculé avec les factures acquittées. En cas de dépassement, l’assureur recalcule la cotisation selon un tableau, qui vous est remis avec le marge d’environ 10% est tolérée. l. Je fais rénover/réhabiliter quand prendre la garantie des existants ? Il est utile de souscrire la garantie aux dommages aux existants lorsque vos travaux neufs n’incorporent pas totalement la construction existante. En effet l’alinéa 3 de l’article L243-1-1 du code des assurances, précise que l’assurance obligatoire ne s’applique pas aux ouvrages existants avant l’ouverture du chantier, à l’exception de ceux qui, totalement incorporés dans l’ouvrage neuf en deviennent techniquement indivisibles ». Sont inclus dans la Dommage-Ouvrage obligatoire les existants incorporés dans les travaux neufs au point d’en devenir techniquement indivisibles surélévation d’un étage, reconstruction d’un immeuble où seule la façade, l’ossature et/ ou les fondations sont conservées.…. Sont exclus de l'obligation d'assurance les existants non incorporés dans les travaux neufs et par conséquent techniquement divisibles installation d’une cheminée par réalisation d’un insert, travaux de réhabilitation de l’électricité …. Usuellement le montant de la garantie varie entre 15% et 20% du montant des travaux neufs. m. Défaillance de l’assureur Eventualité ? Quels recours ? Le risque de défaillance d’un assureur est improbable compte tenu des règlementations sur leur solvabilité et leur fonds en cas de défaillance de l’assureur, les particuliers peuvent faire appel au Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires[1] pour les garanties obligatoire Dommages- ouvrage et Constructeur non réalisateur en cas de revente, si elle a été souscrite.Pour en bénéficier, il faut que l’assureur choisi soit adhérent à ce Fond de Garantie. Cette adhésion est obligatoire depuis le 01/07/2018.[1] Conformément à l'article L 421-2 du Code des Assurances, le Fonds de Garantie regroupe obligatoirement toutes les entreprises d'assurances qui couvrent les risques faisant l’objet d’une assurance obligatoire en matière d’assurance automobile et de chasse et en matière d’assurance de Dommages prévue par l’article L 242-1. Comment gérer au mieux ? L’assurance dommages ouvrage est une garantie mal connue. La plupart des gens nous la demande d’abord parce que leur banque l’exige. Le banquier lui-même ne sait pas en général bien expliquer à quoi elle sert, mais il sait qu’il en faut une. C’est peut être votre cas et vous vous demandez certainement, comment obtenir rapidement cette fameuse attestation qui va vous permettre de valider votre prêt ? Cependant cette assurance n’est pas qu’un sésame pour emprunter. C’est également une garantie qui pourra vous être très utile. Il faut donc aussi veiller à faire les bons choix. A quoi peut vous servir la dommages ouvrage ? Votre banquier veut vous imposer une assurance dommages ouvrage pour se sécuriser. En effet si votre construction subit un lourd sinistre, vous risquez, faute de dommages ouvrage d’avoir à choisir entre faire réparer et rembourser le prêt. Par ailleurs votre bien, dans pareille hypothèse pourrait perdre de la valeur. C’est un autre sujet de préoccupation pour votre banque qui a en général pris une garantie sur le bien immobilier. Pour ces deux raisons principales votre banque exige une assurance dommages ouvrage. Mais c’est objectivement aussi votre intérêt que de vous couvrir par rapport à ce genre de situation. Et même sans envisager les hypothèses extrêmes, il peut être confortable de ne pas avoir à financer des travaux de réparation toujours onéreux. Pour cela il vous faut veiller à choisir de bonnes garanties auprès d’un assureur sérieux. Quel assureur ? L’attestation n’est pas qu’un passeport pour emprunter et construire. L’assureur doit répondre présent en cas de sinistre d’autant plus que l’on paie une prime non négligeable. Nous sommes confrontés à une situation nouvelle depuis quelques années où justement, l’assureur est parfois en liquidation avant la fin de la garantie. Donc nous vous recommandons de bien veiller à vous assurer pour la dommages ouvrage auprès d’assureurs solides. C’est notre rôle que de vous expliquer qui sont les assureurs, leur expérience, leur solvabilité. Quelles garanties ? Certains nous demandent une garantie dommages ouvrage ’ad minima’, parce que le seul objectif est de satisfaire la banque. Par exemple pour une construction neuve de limiter la garantie au clos couvert hors d’eau hors d’air. Nous pouvons répondre favorablement à ce genre de demande mais encourageons toujours nos clients à mesurer l’incidence de ce choix. Encore une fois cette garantie peut servir. Elle doit selon nous être regardée autrement que comme un simple passeport pour emprunter. Dans le cas d’une rénovation par exemple, il convient de bien réfléchir à ce qu’on souhaite voir couvert tant sur le construit que sur l’existant. Nous sommes là pour avoir cette réflexion avec vous. Bien gérer le dossier bancaire Le scénario avec la banque est souvent au départ le même. La banque veut la dommages ouvrage pour instruire ou accorder le prêt. Quant à l’assureur il peut difficilement accorder sa garantie sur un projet incertain puisque non encore financé. C’est un contexte où chacun peut s’attendre longtemps… Nous avons une grande expérience de la relation avec les banques. Nous savons quels documents fournir pour débloquer les situations et nos assureurs sont hyper réactifs pour les établir. Cette expérience permet que les dossiers bancaires soient vite et bien gérés. A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z -A- Annexes obligatoires Les documents suivants doivent obligatoirement être annexés au contrat de construction sous peine de nullité du contrat, voire de sanctions pénales la copie du permis de construire et des autorisations nécessaires à la construction le plan de construction la notice descriptive la notice d’information l’attestation de la garantie de livraison l’attestation de la garantie de remboursement, si un acompte est demandé. Assurance dommages-ouvrage Qui a l’obligation légale de souscrire ? Toute personne physique ou morale qui fait réaliser des travaux de bâtiment d’habitation, soit les personnes qui font construire une maison vous ? les vendeurs d’immeubles à construire, les promoteurs immobilier, les syndicats de copropriété Pour en finir avec les fausses vérités Ne croyez pas les professionnels qui vous assurent que la dommages-ouvrage n’est pas obligatoire ! Elle l’est ! Ce type de propos permet de détecter ceux qui pensent à leur intérêt immédiat, pas du tout à vos intérêts futurs ! La loi ne dit pas que l’assurance dommages ouvrage n’est pas obligatoire si l’on construit pour soi ou ses ascendants ou descendants directs ! La loi dit que, dans ce cas, le maître d’ouvrage ne sera pas puni par la peine prévue emprisonnement de six mois et amende de 75000 euros. Pourquoi en est-on là? Parce que, face aux constructeurs pour qui l’obtention de cette assurance est une condition suspensive, d’autres professionnels, préfèrent éluder la question ou vous mentir. Ils ne peuvent apporter le service d’une assurance dommages-ouvrage et savent qu’elle vous coutera cher en direct » avec un assureur. Du coup leur offre devient moins attractive ! Ils relativisent alors l’importance de cette assurance ou affirment qu’elle n’est pas est obligatoire. Champ d’application – travaux concernés Son domaine d’intervention est rigoureusement le même que celui de toutes les assurances décennales couvrant votre construction. Elle intervient donc en cas de malfaçons, désordres, vices qui menacent la solidité de la construction, même s’ils résultent d’un vice du sol ou qui remettent en cause son habitabilité, défauts d’étanchéité, d’isolation, etc.…. Sont concernés les ouvrages de viabilité, de fondation, d’ossature, de clos ou de couvert et les biens d’équipement indissociables du bâtiment. A quoi sert-elle ? La D-O est une assurance de pré-financement. Loin de faire double-emploi elle garantit, en cas de sinistre, le paiement des travaux de réparation des dommages concernant les différentes assurances décennales sans rechercher de responsabilité, donc, sans attendre qu’un tribunal ait statué après les querelles d’experts. Le maître d’ouvrage est donc indemnisé rapidement. C’est l’organisme d’assurance qui mènera ensuite l’action en responsabilité à l’encontre du constructeur et le maître de l’ouvrage n’aura pas à supporter des années de procédures judiciaires. Prise d’effet et mise en œuvre L’assurance dommages-ouvrage que le maître d’ouvrage a souscrite, prend effet dès la réception, pour une période de 10 ans. Comme le constructeur a pour obligation d’intervenir, pendant un an à compter de la réception, dans le cadre de la garantie de parfait achèvement on considère généralement que la DO peut être mise en œuvre, à l’issue de cette première année, soit pendant neuf ans. Néanmoins sa mise en œuvre est possible pendant l’année suivant la réception en cas de défaillance du constructeur, si les désordres concernent une assurance décennale. Quand souscrire ? La souscription doit être faite avant l’ouverture du chantier. Quels sont les bénéficiaires? La DO couvre, pendant les dix ans qui suivent la réception, les propriétaires successifs en cas de vente de la maison. Quelles sont les conséquences d’un défaut d’assurance ? L’assurance dommages-ouvrage est un régime d’assurance obligatoire Si elle n’est pas souscrite par un professionnel, la sanction encourue est de 2 ans d’emprisonnement et 75 000 Euros d’amende. Si elle n’est pas souscrite par un particulier les conséquences de cette absence d’assurance sont a- en cas de revente de la maison dans les 10 ans, obligation est faite au notaire de signaler l’absence de DO au nouvel acquéreur. Le vendeur s’expose alors à sa mise en cause personnelle en cas de dommage, et peut être contraint de s’acquitter des obligations de la DO. b- en cas de non revente, si des dommages surviennent, le maître d’ouvrage risque de souffrir des échanges d’experts, puis des lenteurs de la justice et ensuite de l’exécution de ses décisions. Souscription Dans le cadre du CCMI vous obtiendrez obligatoirement votre DO. En effet, votre constructeur vous proposera de souscrire une assurance dommages-ouvrage avec un assureur auprès de qui il a obtenu des accords préalables et un tarif préférentiel. Son coût peut être ou non compris dans le prix convenu. Vous n’avez pas l’obligation d’y souscrire, et décider de faire de l’obtention de cette assurance obligatoire, votre affaire personnelle. Dans les autres cas, bien que cette assurance soit obligatoire, il est aujourd’hui de plus en plus difficile de l’obtenir, et nombreux sont ceux qui se voit opposer un refus, ou, au mieux, proposer un tarif exorbitant. Il faut alors saisir le Bureau Central de Tarification qui alors désignera un assureur et fixera le montant de la prime moyennant laquelle l’assureur sera tenu de garantir le risque proposé. Eventuellement le montant d’une franchise qui restera à la charge de l’assuré en cas de sinistre sera déterminé. Pour saisir le adressez un courrier recommandé avec accusé de réception à votre assureur pour lui demander la souscription d’une assurance dommages-ouvrage. En cas de refus ou de silence de sa part pendant 45 jours à compter de la réception de la lettre ce long silence vaut refus, saisissez le en lui adressant vos échanges avec l’assureur. Adresse du Bureau Central de Tarification 11, rue de la Rochefoucauld – BP904 – Paris Cedex 09 Attestations de garantie Deux attestations de garantie doivent être jointes au contrat l’attestation de la garantie de remboursement, l’attestation de la garantie de livraison. La garantie de remboursement est nécessaire lorsque le constructeur perçoit des sommes avant l’ouverture du chantier. Son attestation est délivrée dès la signature du contrat. L’attestation de la garantie de livraison doit être jointe au contrat au plus tard à l’ouverture du chantier. -B-↑ Bâtiment basse consommation BBC Le label BBC atteste d’un niveau de performance énergétique supérieur à l’obligation réglementaire. L’arrêté du 3 mai 2007 en définit le contenu et les conditions d’attribution. Il correspond au 5ème niveau du label HPE haute performance énergétique ». Niveau 1 – label haute performance énergétique, HPE 2005 » Niveau 2 – label très haute performance énergétique, THPE 2005 Niveau 3 – label haute performance énergétique énergies renouvelables et pompes à chaleur, HPE EnR 2005 » Niveau 4 – label très haute performance énergétique énergies renouvelables et pompes à chaleur, THPE EnR 2005 » Niveau 5 – label bâtiment basse consommation énergétique, BBC 2005 » Le label est délivré uniquement à un bâtiment ayant fait l’objet d’une certification portant sur la sécurité, la durabilité et les conditions d’exploitation des installations de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire, de climatisation et d’éclairage, ou encore sur la qualité globale du bâtiment. NB A compter du 1er janvier 2013, la réglementation thermique 2012 entrera en vigueur. Les constructions devront alors, pour bénéficier du label BBC, produire une consommation d’énergie primaire inférieure à 50 kWh/m2/an environ avec la RT2005. -C-↑ CC Code Civil CCH Code de la Construction et de l’Habitat CMI Constructeur de maisons individuelles – voir plus bas constructeur » CCMI Contrat de construction de maison individuelle. On distingue 2 sortes de CCMI, suivant que le plan est fourni ou non par le constructeur le contrat de construction de maison individuelle avec fourniture du plan, dit CCMI Chapitre I car c’est le chapitre I de la loi du 19 déc. 1990 le contrat de construction de maison individuelle sans fourniture du plan, dit CCMI Chapitre II car c’est le chapitre II de la loi du 19 déc. 1990 Les différences entre ces deux types de contrats sont très importantes, en ce qui concerne les engagements et obligations, le cadre légal, l’étendue des travaux, etc…… Seuls les constructeurs de maisons individuelles ont le droit de l’utiliser – voir plus bas constructeur » Clauses interdites Certaines clauses sont interdites dans le contrat de construction. Ce sont celles qui ont pour objet ou pour effet d’obliger le maître de l’ouvrage à donner mandat au constructeur pour rechercher le ou les prêts nécessaires au financement de la construction sans que ce mandat soit exprès et comporte toutes les précisions utiles sur les conditions de ce ou de ces prêts ; de subordonner le remboursement du dépôt de garantie à l’obligation pour le maître de l’ouvrage de justifier du refus de plusieurs demandes de prêt ; d’admettre comme valant autorisation administrative, un permis de construire assorti de prescriptions techniques et architecturales telles qu’elles entraînent une modification substantielle du projet qui a donné lieu à la conclusion du contrat initial ; de décharger le constructeur de son obligation d’exécuter les travaux dans les délais prévus par le contrat, en prévoyant notamment des causes légitimes de retard autres que les intempéries, les cas de force majeure et les cas fortuits ; de subordonner la remise des clefs au paiement intégral du prix et faire ainsi obstacle au droit du maître de l’ouvrage de consigner les sommes restant dues lorsque des réserves sont faites à la réception des travaux ; d’interdire au maître de l’ouvrage de visiter le chantier préalablement à chaque échéance des paiements et à la réception des travaux. Conditions suspensives Condition à remplir pour que le contrat existe Le contrat de construction de maison individuelle avec fourniture du plan prend effet lorsque le maître de l’ouvrage est propriétaire du terrain ; a obtenu le permis de construire sans réserve ou prescription pouvant entraîner une modification du contrat. a obtenu les prêts éventuellement nécessaires au financement de l’opération; a souscrit une assurance dommages-ouvrage ; est détenteur de l’attestation de sa garantie de livraison que le constructeur est tenu de lui fournir. Constructeur Est considéré constructeur tout professionnel qui participe directement ou indirectement à la construction d’un ouvrage immobilier en exécution d’un contrat d’entreprise qui le lie au maître d’ouvrage les promoteurs et ceux qui prennent l’initiative de la construction pour vendre, après achèvement, ce qu’ils ont construit. ceux qui, bien qu’agissant en qualité de mandataire du maître d’ouvrage, interviennent dans la maîtrise d’œuvre. le contrôleur technique et le vendeur d’immeuble à construire. On distingue 1- Le constructeur réalisateur le maîtres d’œuvre, l’architecte, l’ingénieur- conseil, le bureau d’études techniques… l’entrepreneur, l’artisan… le contrôleur technique. l’importateur, le négociant, le fabricant. 2 – Le constructeur non réalisateur le maître d’ouvrage délégué mandataire accomplissant une mission assimilable à une location d’ouvrage ; celui qui construit pour lui-même et vend ensuite le constructeur de maisons individuelles le promoteur immeuble à construire le promoteur immobilier immeuble achevé et réceptionné le lotisseur le marchand de biens vendeur d’immeuble après rénovations lourdes. Coût du projet Le coût total de votre construction finie et habitable la totalité des travaux à la charge du constructeur, comprenant le coût des garanties de livraison, et de remboursement, du plan, les frais d’étude du terrain pour l’implantation. les travaux dont vous vous réservez l’exécution. le coût de l’assurance dommages-ouvrage Le coût total du terrain et des frais liés à son acquisition frais de notaire comprenant les honoraires, frais, droits et taxes payés au trésor public, au conservateur des hypothèques….. frais d’agence immobilière dans l’hypothèse ou elle vous a procuré le terrain frais de géomètre si nécessité de borner, de diviser, de s’assurer des limites réelles etc .… Le coût total des frais liés à l’emprunt frais d’ouverture et d’instruction du dossier frais d’hypothèque les frais d’assurances systématiquement demandées décès, incapacité de travail et facultatives perte d’emploi la prise d’hypothèque, le privilège de prêteur de deniers ou la caution mutuelle que prend l’organisme prêteur pour garantir son prêt. Le coût total des taxes Taxe locale d’équipement TLE. Automatique dans les communes de plus de 10 000 habitants, facultative dans les autres cas ces règles peuvent être modifiées par la municipalité. En Ile de France des décrets modifient ces règles et ajoutent parfois une taxe complémentaire au profit de la région. Taxe départementale pour le financement des conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnementCAUE. Taxe départementale des espaces naturels et sensibles. Contribution –Participation Participation pour le raccordement à l’égout Contribution au financement des équipements propres à l’opération, sur les équipements publics qui existent au droit du terrain Dans un lotissement, aucune des contributions ou participations à la charge du lotisseur ne peut être réclamée au maître d’ouvrage Délai de rétractation Le contrat doit être notifié au maître de l’ouvrage par lettre recommande avec demande d’avis de réception ou par tout autre moyen présentant des garanties équivalentes pour la détermination de la date de réception ou de la remise. Le maître de l’ouvrage peut se rétracter dans un délai de 7 jours à compter du lendemain de la première présentation de la lettre lui notifiant l’acte. Dans ce cas, le maître de l’ouvrage est remboursé de toute somme éventuellement versée à la signature. La faculté de rétractation est exercée dans les mêmes formes que celles utilisées pour la notification du contrat. ATTENTION Le code de la construction a modifié l article L271-1, portant le délai de réflexion à 10 jours loi n°2015-990 du 6 août 2015 – art. 210. Délais contractuels Délai 1 De la signature du contrat – à la levée des conditions suspensives. Dans ce délai, il est nécessaire de lever 5 conditions suspensives. Si une seule condition n’est pas réalisée dans ce délai, votre contrat est frappé de nullité. être propriétaire du terrain avoir obtenu le ou les prêts nécessaires au financement. avoir reçu l’autorisation de construire permis de construire accordé sans réserve être titulaire de la garantie de livraison être titulaire de l’assurance dommages-ouvrage. Délai 2 De la levée des conditions suspensives – à l’ouverture de chantier. Dans ce délai, la déclaration officielle d’ouverture de chantier doit être déposée. Si la DROC est déposée ne serait ce qu’avec un jour de retard, votre contrat est frappé de nullité. Délai 3 De l’ouverture de chantier – à la réception. Dans ce délai, les travaux à la charge du constructeur doivent être entièrement réalisés. En cas de retard de livraison, une pénalité de 1/3000 du prix convenu par jour vous est due par le constructeur. Excepté les intempéries, les cas de force majeure, et les cas fortuits, le délai contractuel doit être respecté, au jour près. Dépôt de garantie Le constructeur qui n’est pas titulaire d’une garantie de remboursement ne peut percevoir aucun paiement avant l’ouverture du chantier. Il peut néanmoins exiger, par une clause du contrat, qu’un dépôt de garantie de 3% maximum du prix de la construction, soit consigné sur un compte spécial bloqué, ouvert au nom du maître de l’ouvrage, auprès d’un organisme habilité. Les fonds déposés sont indisponibles, incessibles, et insaisissables, jusqu’à la réalisation de toutes les conditions suspensives. Lorsqu’elles se réalisent et que le contrat prend effet, les sommes versées au titre du dépôt de garantie viennent s’imputer sur les premiers appels de fonds prévus au contrat. Le dépôt de garantie est restitué immédiatement sans retenue, ni pénalité ou lorsque le maître de l’ouvrage exerce sa faculté de rétractation dans le délai de 7 jours qui suit la réception du contrat ou si une seule des conditions suspensives ne se réalise pas dans le délai prévu au contrat. -E-↑ Echelonnement des paiements L’échelonnement des paiements est réglementé en fonction de l’état d’avancement des travaux et diffère selon que le constructeur est titulaire ou non d’une garantie de remboursement. Lorsque le maître de l’ouvrage a recours à un emprunt, le prêteur est responsable du respect de cet échelonnement. Tout versement direct au constructeur doit se faire avec l’accord du maître de l’ouvrage. Le garant en est informé par le prêteur. En cas de garantie de remboursement, le paiement cumulé du prix s’échelonne de la manière suivante 5% maximum à la signature du contrat ; 10% maximum à la délivrance du permis de construire ; 15% maximum à l’ouverture du chantier 25% maximum à l’achèvement des fondations ; 40% maximum à l’achèvement des murs ; 60% maximum à la mise hors d’eau ; 75% maximum à l’achèvement des cloisons et à la mise hors d’air ; 95% maximum à l’achèvement des travaux d’équipement, de plomberie, de menuiserie et de chauffage. 5% est payable à la réception des travaux selon les modalités d’assistance et consignation ou non de réserves En l’absence de garantie de remboursement, le paiement cumulé du prix s’échelonne de la manière suivante 15% maximum à l’ouverture du chantier. Ce pourcentage inclut celui d’un éventuel dépôt de garantie 3% maximum 25% maximum à l’achèvement des fondations ; 40% maximum à l’achèvement des murs ; 60% maximum à la mise hors d’eau ; 75% maximum à l’achèvement des cloisons et à la mise hors d’air ; 95% maximum à l’achèvement des travaux d’équipement, de plomberie, de menuiserie et de chauffage. 100% est payable à la réception des travaux selon les modalités d’assistance et consignation ou non de réserves Entreprise Voir louage d’ouvrage Etude de sol L’étude de sol est une sage précaution permettant de savoir, avant la signature du contrat, si des travaux supplémentaires savéreront nécessaires et d’en connaître le coût. Un constructeur respectueux des règles de son métier veut toujours, avant de s’engager, connaître les caractéristiques du terrain. Pour concevoir votre maison et son adaptation au sol, sa reconnaissance sur place est impérative. Cette étude permet de définir, avant la signature du contrat, le prix exact de votre maison comprenant les éventuels surcoûts liés aux fondations. Ce constructeur, par son professionnalisme, son expérience, sa connaissance du site et de sa géologie décidera soit qu’un examen de routine et une étude de sol superficielle du terrain sont suffisants soit qu’une étude plus approfondie est nécessaire. Certains constructeurs ne procèdent pas de cette façon avant de vous proposer un contrat. Généralement, ils tentent de transférer à leurs clients les risques de surcoûts liés aux aléas du sol, soit en faisant silence, soit en insérant des exceptions dans la notice descriptive type. Ce type d’exception est interdit. Les coûts supplémentaires engendrés par des travaux spéciaux doivent toujours être décrits et chiffrés de façon précise dans la notice descriptive. A défaut, ces travaux sont réputés inclus dans le prix convenu. Le maître d’ouvrage peut alors soit demander la nullité du contrat ce qui arrangera le constructeur qui n’aura pas à supporter une charge qui lui incombe. soit contraindre le constructeur à réaliser les travaux nécessaires et non chiffrés au prix indiqué, soit…………………..0 euro, 0 centime ! NB Seul le CCMI garantit cette possibilité ! Pour ceux qui ont choisi une autre formule en cas de mauvaise surprise »……bon courage ! -F-↑ Financement Voir plus bas prêts » -G-↑ Garant Le garant et la garantie de livraison à prix et délai convenus Le garant est l’établissement de crédit ou d’assurances qui couvre le maître de l’ouvrage contre les risques d’inachèvement ou de mauvaise exécution des travaux. Sa responsabilité est engagée à compter de l’ouverture du chantier, et jusqu’à la réception sans réserve ou, si réserves il y a, jusqu’à leur levée. Voir ci-dessous garantie de livraison à prix et délai convenus » Le garant et la garantie de remboursement d’acompte Le garant est l’établissement de crédit ou d’assurances qui couvre le maître de l’ouvrage pour le cas où celui-ci se rétracterait dans le délai de sept jours à compter de la réception du contrat, et pour le cas où le contrat serait frappé de nullité par exemple, non réalisation des conditions suspensives dans le délai prévu, chantier non ouvert à la date prévue au contrat. Voir ci-dessous garantie de remboursement d’acompte» Garantie de bon fonctionnement Egalement appelée garantie biennale, cette garantie couvre, durant deux ans à compter de la réception, tous les désordres affectant les éléments d’équipements dissociables de la construction. Par éléments dissociables » il faut comprendre les éléments qui peuvent être remplacés ou démontés sans détérioration de leur support constitutif de l’ouvrage ex portes intérieures, radiateurs électriques, faux plafonds… etc... Garantie décennale D’une durée de 10 ans à compter de la réception des travaux, elle est concernée par les désordres rendant la maison impropre à destination » la maison ne peut pas être habitée et couvre les vices de construction, les désordres et malfaçons qui compromettent la solidité de l’ouvrage et le rendent impropre à sa destination affectant l’ouvrage dans l’un de ses éléments constitutifs ou d’équipement, le rendent impropre à sa destination Pour être mise en œuvre, elle doit impérativement être en vigueur au moment du commencement des travaux. Garantie de livraison à prix et délai convenus La garantie de livraison doit intervenir auprès du constructeur pour le mettre en demeure d’achever et de livrer l’immeuble, ou d’exécuter les travaux nécessaires à la levée des réserves formulées à la réception. désigner sous sa responsabilité la personne qui terminera les travaux, en cas de défaillance du constructeur. prendre à sa charge le coût financier de l’inexécution des travaux ou de retard de livraison sous réserve de la franchise éventuelle prévue. Garantie de paiement des sous-traitants Sous peine de sanctions pénales, le constructeur de maisons individuelles a pour obligation de fournir une garantie de paiement à ses sous-traitants Le constructeur doit adresser copie des contrats de sous-traitance au garant qui délivre la garantie de livraison. Garantie de parfait achèvement La garantie de parfait achèvement oblige le constructeur à la réparation des vices apparents ayant fait l’objet de réserves à la réception des vices apparus dans l’année suivant la réception. La garantie de parfait achèvement dure un an et s’étend à tous les désordres de nature décennale ou non Garantie de remboursement d’acompte La garantie de remboursement d’acompte n’est obligatoire que si le constructeur souhaite recevoir des paiements avant le début de travaux. Dans ce cas, une attestation de garantie de remboursement, établie par le garant, doit être annexée au contrat. Elle permet au maître d’ouvrage de récupérer son acompte d’un maximum de 5% du prix convenu, sans retenue ni pénalité, en cas de rétractation ou de nullité du contrat. Cette garantie de remboursement peut être apportée par un établissement de crédit ou d’assurances différent de celui qui garantit la livraison. Garde Le contrat de construction de maison individuelle avec fourniture de plan est un contrat imposant la garde de la chose. Le constructeur ayant, jusqu’à la réception, la maîtrise, la direction et le contrôle du chantier, il est le seul à en avoir la garde. A ce titre, il est responsable des présences sur chantier et de leurs conséquences sécurité, travail clandestin, vols…etc.…. La présence de toute personne sur le chantier, doit être avalisée par celui qui en à la garde, à savoir, le constructeur. Les sous traitants contribuant à l’exécution du CCMI, doivent être couverts par une assurance professionnelle, les couvrant en cas d’incidents ou accidents. Le client, faute de protection, ne peut accéder au chantier qu’accompagné du gardien. Si le constructeur autorise son client à se rendre seul sur le chantier, et que ce dernier cause ou subit des dommages matériels ou corporels, la responsabilité du constructeur sera recherchée en vertu de l’article 1384- 1 du code civil -H-↑ -I-↑ Investissement Si vous construisez une maison dans le but de la louer, attention aux normes ! Voir plus bas permis de construire – si vous ne construisez pas pour votre propre usage » -J-↑ -K-↑ -L-↑ Louage d’ouvrage Le contrat de louage d’ouvrage, est également appelé contrat d’entreprise. C’est un contrat par lequel l’une des parties s’engage à faire quelque chose pour l’autre, moyennant un prix convenu entre elles ». Dans ce type de contrat, il y a d’un côté le maître d’ouvrage » par exemple vous, et de l’autre, le locateur d’ouvrage » l’architecte, le plombier… Dans le domaine de la construction, hors du CCMI chapitre 1, ce contrat peut être passé entre le maître d’ouvrage et le maître d’œuvre les entreprises -M-↑ Maître d’oeuvre Le maître d’œuvre est soit un professionnel non architecte maître d’œuvre, bureau d’études, économiste de la construction. soit un architecte ou un agréé en architecture. Le maître d’œuvre est généralement le concepteur d’un projet. Il peut effectuer tout ou partie des missions de contrôle et de surveillance des travaux pour le compte d’un maître d’ouvrage et assister ce dernier dans le recrutement des entreprises et dans ses relations avec elles. Il lui est interdit de sélectionner les entreprises et de traiter directement avec elles. Il ne peut intervenir au nom du maître d’ouvrage, ni pour son compte Les délais de construction dépendant de la disponibilité des différentes entreprises, il ne peut s’engager sur une date de livraison. Maître d’ouvrage privé Par opposition au maître d’œuvre qui réalise l’ouvrage, le maître d’ouvrage en est le propriétaire et le donneur d’ordre. Il est titulaire du droit de construire. C’est pour son compte que l’ouvrage est réalisé. Sa responsabilité peut être engagée s’il ne respecte pas les obligations édictées par la loi par exemple défaut de dommage-ouvrage s’il revend dans les 10 ans suivant la construction. -N-↑ Notice descriptive Une notice d’information conforme à un modèle type agréé par arrêté ministériel doit être jointe au contrat sous peine de nullité. Elle mentionne les caractéristiques techniques de la maison et des travaux d’équipement intérieur ou extérieur indispensables à l’implantation, à l’utilisation et à l’habitation de celle-ci, en précisant si les équipements sont ou non compris dans le prix global et en indiquant le coût de ceux qui ne sont pas compris dans le prix global convenu ; les raccordements de la maison à l’égout et aux autres réseaux publics notamment eau, gaz, électricité, chauffage en distinguant ceux qui sont inclus dans le prix et ceux qui sont à la charge du maître de l’ouvrage ; le montant des travaux restant à la charge du maître de l’ouvrage et non compris dans le prix convenu. Dans le cadre du chapitre I, la notice doit porter, de la main du maître de l’ouvrage, une mention paraphée par laquelle il accepte le coût des travaux à sa charge, qui ne sont pas compris dans le prix convenu. Le maître de l’ouvrage, qui s’est réservé des travaux peut exiger du constructeur la prise en charge de ces travaux aux prix et conditions mentionnés au contrat. La demande doit être faite par lettre recommandée avec accusé de réception dans les 4 mois qui suivent la signature du contrat. Notice d’information Une notice d’information conforme à un modèle type agréé par arrêté ministériel doit être jointe au contrat sous peine de nullité. Cette notice est destinée à vous informer de vos droits et obligations, en application de la loi -O-↑ Obligations Les obligations sont si nombreuses que nous ne pouvons toutes les énumérées. Retenons les principales Obligation pour tout professionnel quelle que soit sa profession obligation de conseil et d’information Obligation pour tout professionnel intervenant à la construction obligation d’être titulaire d’une assurance de responsabilité civile professionnelle. Obligation pour tout professionnel intervenant à la construction dont la responsabilité décennale peut être engagée obligation d’être titulaire d’une une assurance de responsabilité civile décennale. Obligation pour le maître d’ouvrage obligation d’être titulaire d’une une assurance dommages ouvrage, avant l’ouverture du chantier Obligations pour le CCMI chapitre I obligation d’indiquer un prix ferme et définitif pour une maison propre à destination » obligation d’indiquer 3 délais qui, s’ils sont dépassés, entraînent la nullité du contrat pour les 2 premiers, et des pénalités pour le 3ème obligation de réaliser 5 conditions suspensives avant d’ouvrir le chantier. obligation d’être couvert par une garantie de livraison avant l’ouverture de chantier obligation de procurer une garantie de remboursement, si demande de versement d’acompte obligation de respecter la grille d’appel de fonds obligation de prendre à la charge du constructeur tout ce qui concoure à la notion d’accès, d’utilisation et d’habitabilité » et qui na pas été chiffré dans la notice descriptive obligation de joindre au contrat une notice d’information conforme au modèle fixé par arrêté ministériel -P-↑ Permis de construire Dépôt Le constructeur se charge de la constitution technique et administrative du dossier de permis de construire. Vous pouvez déposer personnellement la demande en mairie contre récépissé, ou l’envoyer par courrier recommandé avec avis de réception. Vous pouvez également donner mandat à votre constructeur pour qu’il se charge de cette obligation à votre place. En revanche, ne donnez pas de délégation de signature. Vous devez viser et signer vous-même chaque pièce avant le dépôt du dossier. Pièces à joindre à la demande la notice décrivant le terrain et présentant le projet le plan de situation du terrain le plan de masse de la maison à construire le plan de coupe et d’élévation du terrain et de la construction le plan des façades et des toitures un document graphique insérant le projet dans le paysage une photographie situant le terrain dans son environnement immédiat une photographie situant le terrain dans son environnement élargi Différentes attestations selon la localisation du projet PCMI9 à PCMI28 Délais Le permis est valable 2 ans prorogeable un an maximum par demande déposée en mairie au plus tard 2 mois avant l’échéance de validité du permis Le délai d’instruction du permis de construire est fixé à deux mois. Parfois, une consultation obligatoire Architecte des Bâtiments de France, Commission de Sécurité…, impose un délai supplémentaire. Cette majoration de délai doit être notifiée par l’administration dans le mois qui suit le dépôt de la demande. Elle ne peut plus être imposée après. Délivrance Le permis de construire est accordé si le projet est conforme à toutes les prescriptions architecturales applicables sur le site et s’il ne donne pas lieu à réserves. Réserves Un permis de construire assorti de demandes de modifications, ne vaut pas accord administratif. Si les modifications demandées entraînent une augmentation du prix, l’équilibre du contrat est rompu. Faute de solutions permettant de les réaliser cette condition suspensive ne sera pas levée et le contrat sera caduc à l’échéance du premier délai. Permis valant division Les contrats de construction de maisons individuelles ne sont pas compatibles avec les permis valant division. Le décret n° 2012-274 du 28 février 2012, a modifié l’article du code de l’urbanisme en apportant certaines corrections au régime des autorisations d’urbanisme. Il précise que le CCMI n’est pas compatible avec un permis valant division. Après l’obtention du permis Affichage sur le terrain avant le début des travaux et visible de l’extérieur pendant toute leur durée Affichage en Mairie au plus tard 8 jours après la délivrance et pendant 2 mois. Dépôt en mairie de la déclaration réglementaire d’ouverture de chantier DROC Recours des tiers Le délai de recours des tiers est de 2 mois à compter de la plus tardive des deux formalités suivantes l’affichage en mairie et l’affichage sur le terrain Si le demandeur du permis n’est pas informé du recours, cette action sera frappée de nullité. Si vous ne construisez pas pour votre propre usage Si vous ne construisez pas pour votre propre usage, votre demande de permis de construire doit tenir compte des dispositions telles que la maison soit accessible aux personnes handicapées, quel que soit le type de handicap. Des décrets en Conseil d’Etat fixent les modalités particulières applicables à la construction de maisons individuelles. A l’issue de l’achèvement des travaux, le maître d’ouvrage doit fournir à l’autorité qui a délivré le permis un document attestant de la prise en compte des règles concernant l’accessibilité. Cette attestation est établie par un contrôleur technique ou par un architecte qui ne peut être celui qui a conçu le projet, établi les plans ou signé la demande de permis de construire. L’attestation est jointe à la déclaration d’achèvement. Recours à un architecte Le seuil de 170 m² au-delà duquel toute demande de permis de construire doit être signée par un architecte s’applique à la surface de plancher mais aussi à l’emprise au sol. Exemple, si une maison a une surface de plancher 160 m² et une emprise au sol de 171 m², le recours à un architecte est obligatoire pour le dépôt de la demande de permis de construire. Plan Le plan de construction annexé au contrat comporte les travaux d’adaptation au sol, les coupes et élévation, les cotes utiles, l’indication de la surface de chacune des pièces, des dégagements et des dépendances. Il indique également les raccordements aux réseaux divers et tous les éléments d’équipement intérieur ou extérieur indispensables à l’implantation, à l’utilisation et à l’habitation de la maison. Un dessin d’une perspective de la maison est joint au plan. Prêteur Si le maître de l’ouvrage emprunte pour construire, conformément à la loi Scrivener du le prêteur doit lui remettre une offre de prêt dans laquelle sont précisés la nature, l’objet et les modalités du prêt. Dans le cadre du CCMI chapitre I, la loi fait obligation au prêteur de vérifier que le contrat comporte la totalité des 11 clauses obligatoires avant d’émettre une offre de prêt. de ne pas procéder aux déblocages des fonds, avant d’avoir obtenu l’attestation de garantie de livraison ; d’attendre l’accord écrit du maître de l’ouvrage avant chaque versement direct au constructeur d’informer le garant à chaque versement En raison de son obligation de contrôle, le prêteur peut être tenu responsable des conséquences préjudiciables d’un versement au constructeur excédant le pourcentage maximum légal en cas de défaillance du constructeur. Prêts Demande de prêt L’usage le plus fréquent est que le maître d’ouvrage s’occupe de ses demandes de prêts. Il est interdit de vous obliger à donner mandat au constructeur pour rechercher le ou les prêts nécessaires au financement de votre construction. Néanmoins, vous pouvez, si vous le désirez, lui donner ce mandat, mais alors il doit être exprès » et comporter toutes les précisions utiles sur les conditions de ce ou de ces prêts Le mandat ne concerne que la démarche de demande de prêt et ne comporte aucune délégation de signature. Vous signez vous-même vos offres de prêts. De la même manière vous devez refuser de donner mandat au constructeur aux fins de percevoir tout prêt destiné au financement de votre construction Offre de prêt Avant de vous faire une offre de prêt, le prêteur doit vérifier que votre contrat est conforme à l’article L. code de la construction et de l’habitation. Le prêteur est tenu de formuler son offre par écrit et par voie postale. Cet envoi oblige le prêteur à maintenir les conditions indiquées pendant une durée minimale de trente jours à compter de sa réception par vos soins. L’offre est soumise à votre acceptation. Vous ne pouvez accepter l’offre que dix jours après l’avoir reçue. Votre acceptation doit être envoyée par courrier, le cachet de la poste faisant foi. Condition suspensive Lorsque le contrat indique que le prix est payé même partiellement, à l’aide d’un ou de plusieurs prêts il est conclu sous la condition suspensive de l’obtention de ce ou de ces prêts. La durée de validité de cette condition suspensive ne peut être inférieure à un mois à compter de la date de la signature du contrat. Refus de prêt Un seul refus de prêt frappe le contrat de nullité. Vous n’avez pas à justifier d’un deuxième refus de prêt pour annuler votre contrat. Toute somme versée est immédiatement et intégralement remboursable sans retenue ni indemnité à quelque titre que ce soit. A compter du quinzième jour suivant la demande de remboursement, cette somme est productive d’intérêts au taux légal majoré de moitié. Non recours à des prêts Lorsque le contrat indique que le prix sera payé sans l’aide d’un ou plusieurs prêts, il doit porter, de la main de l’acquéreur, une mention par laquelle il reconnaît avoir été informé que s’il recourt néanmoins à un prêt il ne peut se prévaloir du droit lié à la condition suspensive. En l’absence de cette indication ou si la mention exigée n’est pas de la main de l’acquéreur, et si un prêt est néanmoins demandé, le contrat est considéré comme conclu sous la condition suspensive de son octroi. Pluralité de prêts Lorsque l’emprunteur informe ses prêteurs qu’il recourt à plusieurs prêts pour la même opération, chaque prêt est conclu sous la condition suspensive de l’octroi de chacun des autres prêts. Cette disposition ne s’applique qu’aux prêts dont le montant est supérieur à 10 % du crédit total. Déblocage des fonds Le prêteur ne peut débloquer les fonds avant d’avoir communication de votre garantie de livraison à prix et délais convenus. Les déblocages de fonds doivent correspondre aux pourcentages prévus aux différents stades de la construction. Ils peuvent être effectués directement par le prêteur au constructeur. Dans ce cas votre accord écrit préalable à chaque versement est obligatoire. Le prêteur informe le garant à chaque déblocage de fonds. Le prêteur est responsable en cas de versement excédant le pourcentage aux différents stades de la construction, si ce versement résulte de l’exécution d’une clause irrégulière du contrat. Les différents stades d’appels de fonds peuvent être révisés à la baisse par le garant. Dans ce cas, le prêteur doit se conformer à la grille imposée par le garant. Prix les 3 prix Prix 1 Coût des travaux compris dans le prix convenu, à la charge du constructeur Le prix convenu est le prix de la totalité des travaux à la charge du constructeur, y compris le coût de la garantie de livraison, de la garantie de remboursement, du plan, les frais d’étude du terrain pour l’implantation de la maison, s’il y a lieu. Il est forfaitaire et définitif. Tout ajout, qui n’est pas une demande de votre part, est à la charge du constructeur. Prix 2 Coût des travaux non compris dans le prix convenu, dont le maître de l’ouvrage se réserve l’exécution Le constructeur doit décrire et chiffrer les travaux dont le maître de l’ouvrage se réserve l’exécution. Ce dernier doit, pour sa part, déclarer en accepter le coût et la charge par une clause manuscrite spécifique et paraphée. Pendant 4 mois le client peut demander au constructeur d’effectuer tout ou partie des travaux qu’il s’était réservé. Le constructeur doit alors réaliser les travaux, comme initialement décrits, et au prix indiqués. Pour être valable, la demande doit être faite par lettre recommandée avec demande d’avis de réception. Prix 3 Coût total de la construction Le coût total est égal à la somme du coût des travaux compris dans le prix convenu et, s’il y a lieu, du coût des travaux dont le client se réserve l’exécution. Pour le prix total, la maison doit être propre à destination ». Prix révision du prix Un prix définitif, mais actualisé Dans tous les cas, le prix est ferme et définitif. Il peut toutefois être actualisé. En effet, il existe naturellement un écart de prix d’achat des matériaux entre le moment ou le contrat est signé et les différents moments de réalisation du chantier. La loi prévoit qu’une partie de cette différence du prix de revient, payée par le constructeur au moment réel de l’achat des matériaux et du paiement des intervenants , peut être appliquée au prix de vente dans le strict respect du cadre légal. Ce cadre légal précise que seul l’indice BT 01publié mensuellement au Journal Officiel peut servir au calcul de la révision. le temps de révision est limité. Cette actualisation, qui ne peut qu’être estimée à l’instant de la signature de votre contrat, doit être provisionnée dans le plan de financement. L’indice BT 01 Créé par le ministre chargé de l’économie et des finances le BT 01 est utilisé pour la révision des prix des marchés de construction de bâtiment. Il traduit la variation des coûts salariaux, y compris les charges annexes, des coûts des matériaux et leur transport, des coûts d’utilisation, amortissement compris, des matériels mis en œuvre ainsi que des coûts des produits et services divers nécessaires à la gestion des entreprises définis par décision du ministre chargé de l’économie et des finances et publiés au Bulletin officiel de la concurrence et de la consommation. L’index BT 01 est publié mensuellement au Journal officiel par le ministre chargé de la construction et de l’habitation. La limite mentionnée à l’article L. 231-11-b est fixée à 70 p. 100. Le temps de révision La révision peut être appliquée selon l’une des deux formules suivantes, à compter du jour de la signature du contrat et – soit un délai d’un mois suivant l’obtention des autorisations administratives et des prêts. Valeur de la révision 100% de l’écart d’indice BT 01. – soit un délai de 9 mois maximum après l’obtention des autorisations administratives et des prêts. Valeur de la révision 70% de l’écart d’indice BT 01sur chaque paiement. Trois obligations La révision du prix de la construction n’est possible que si une clause paraphée par le maître de l’ouvrage indique qu’il a eu connaissance des modalités de révision. les 2 modalités ouvertes par la loi sont reproduites dans le contrat la modalité retenue par les parties est clairement désignée dans le contrat ; En l’absence d’un de ces éléments, le prix n’est pas actualisable L’actualisation, qui ne peut qu’être estimée à l’instant de la signature de votre contrat, doit être provisionnée dans le plan de financement. -Q-↑ -R-↑ Réception Définition Le législateur la considère comme l’acte par lequel le maître de l’ouvrage déclare accepter l’ouvrage avec ou sans réserves ». Elle intervient à la demande de la partie la plus diligente Conséquences La réception transfère la garde et les risques de l’immeuble au maître d’ouvrage Elle met fin à l’effet de la garantie de livraison si la réception est effectuée sans réserves, sinon, à la levée de celles ci. Elle ouvre la période des différentes assurances et garanties contractuelles, parfait achèvement, décennale, bon fonctionnement, dommages-ouvrage. Elle permet de constater l’achèvement des travaux, leur conformité au contrat signé et leur bonne exécution. Forme Provoquée à la demande de la partie la plus diligente, elle doit obligatoirement faire l’objet d’un procès verbal Parties en présences Prononcée contradictoirement, elle implique votre présence et celle du constructeur. Vous pouvez, si vous le souhaitez, vous faire assister, à vos frais, par un professionnel habilité un architecte, un maître d’œuvre agréé en architecture, un contrôleur technique ou par un professionnel de la construction titulaire d’un contrat d’assurance couvrant les responsabilités pour ce type de mission un ingénieur conseil ou un bureau d’études technique du bâtiment. Réception et solde du prix 1- Vous vous faites assister par un professionnel à la réception a- si aucune réserve n’a été formulée, vous payez le solde du prix à l’issue de la réception b- si des réserves ont été formulées, vous les mentionnez dans le procès-verbal, et consignez le solde sur un compte séquestre jusqu’à la levée de celles ci 2 -Vous ne vous faites pas assister par un professionnel à la réception a- si aucune réserve n’a été formulée, vous pouvez payer le solde du prix à l’issue de la réception, ou à l’expiration d’un délai de huit jours, si aucun désordre n’est apparu entre- temps. Dans le cas contraire vous consignez le solde sur un compte séquestre jusqu’à ce qu’il soit remédié aux désordres dénoncés par lettre recommandée avec A/R. b- si des réserves ont été formulées, vous pouvez payer le solde du prix à l’issue de la réception, ou le consigner sur un compte séquestre jusqu’à la levée de celles-ci. Après la réception Après la réception avec ou sans réserves, le maître de l’ouvrage, qui ne s’est pas fait assister par un professionnel de la construction, bénéficie d’un délai de 8 jours pour dénoncer les vices apparents qu’il n’aurait pas signalés au moment de la réception. Cette dénonciation doit être adressée au constructeur par lettre recommandée avec accusé de réception dans les 8 jours qui suivent la remise des clefs consécutive à la réception. Le constructeur doit effectuer les travaux. Sinon, prévenez le garant -S-↑ Surface habitable La surface habitable d’un logement est la surface de plancher construite. L’état estimant que l’écart entre la surface hors oeuvre nette SHON et la surface hors oeuvre brute SHOB peut inciter à opter pour des murs peu épais afin d’optimiser les droits à construire au détriment de l’isolation, a modifié la définition de la surface des logements. Cette mesure vise à participer à l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments. Ainsi, par une ordonnance publiée au Journal officiel jeudi 17 novembre 2011, la définition des surfaces de plancher prises en compte dans le droit de l’urbanisme est simplifiée. A partir du 1er mars 2012, la surface de plancher d’une construction devra s’entendre comme la somme des surfaces de plancher closes et couvertes, sous une hauteur de plafond supérieure à 1,80 mètre calculée à partir du nu intérieur des façades du bâtiment. Peuvent être déduites a- les surfaces correspondant à l’épaisseur des murs entourant les embrasures des portes et fenêtres donnant sur l’extérieur. b- les vides et des trémies afférentes aux escaliers et ascenseurs. c- les surfaces de plancher d’une hauteur sous plafond inférieure ou égale à 1,80 mètre. d- les surfaces de plancher aménagées en vue du stationnement des véhicules motorisés ou non, y compris les rampes d’accès et les aires de manœuvres. e- les surfaces de plancher des combles non aménageables pour l’habitation ou pour des activités à caractère professionnel, artisanal, industriel ou commercial. PRECISION A compter du 1er mars 2012 l’emprise au sol sera prise en compte pour les autorisations d’urbanisme. L’emprise au sol est la projection verticale du volume de la construction, tous débords et surplombs inclus. Elle est intégrée dans le régime des autorisations d’urbanisme, en complément de la surface de plancher. Il est nécessaire de définir la procédure à appliquer à la demande de travaux surface plancher ou emprise au sol ?. Recours à l’architecte Le seuil de 170 m² au-delà duquel toute demande de permis de construire doit être signée par un architecte s’applique à la surface de plancher mais aussi à l’emprise au sol. Exemple, si une maison a une surface de plancher 160 m² et une emprise au sol de 171 m², le recours à un architecte est obligatoire pour le dépôt de la demande de permis de construire. -T-↑ Taxes exigibles à la construction Lorsqu’un particulier fait construire une maison individuelle, il devra s’acquitter de la taxe d’aménagement. A compter du 1er mars 2012, cette taxe a remplacé l’ensemble des taxes suivantes – la TLE taxe locale d’équipement – la TDENS taxe départementale des espaces naturels et sensibles – la TDCAUE taxe départementale pour le financement des conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement. la Taxe d’Aménagement est déterminée par la surface de la construction mais aussi par la valeur des aménagements et installations non comprises dans la surface plancher aires de stationnement … piscines… panneaux photovoltaïques au sol…….. Cette taxe remplacera également la Participation pour Raccordement à l’ Égout à compter du 1er janvier 2015. Avant cette date, la taxe sera perçue à un taux majoré. Pour la part communale ou intercommunale, la fourchette des taux est fixée entre 1 % et 5 %. Dans certaines circonstances particulières travaux de voirie importants, création de nouveaux équipements publics, le taux pourra être porté jusqu’à 20%. Pour la part départementale, le taux de la taxe d’aménagement ne pourra excéder 2,5 %. La taxe sera recouvrée en deux échéances à 12 et 24 mois ou en une seule échéance si le montant de la taxe est inférieur à 1 500 €. Terrain Propriété Pour que votre contrat soit valable, vous devez être propriétaire du terrain, ou disposer des droits vous permettant de construire bail emphytéotique, à construction, à réhabilitation. Si à la signature du contrat vous êtes porteur d’une promesse de vente, il est prudent de l’assortir de conditions suspensives la rendant nulle en cas refus de prêt ou de permis de construire. Vous ne deviendrez définitivement propriétaire du terrain qu’à la signature de l’acte de vente devant notaire qui doit préciser si votre terrain est ou non borné. Pièces à fournir Vous devrez fournir à votre constructeur parfois avec son assistance Les indications concernant l’emplacement du terrain situation adresse ou lieudit surface références cadastrales Les indications concernant vos droits à construire votre titre de propriété ou une promesse de vente, ou tout document prouvant votre droit réel et sa nature Des pièces réglementaires un certificat d’urbanisme en cours de validité. Des plans de situation de bornage établi par géomètre –expert, avec courbes de niveau et cotes NGF Nivellement Général de la France. de bâtiments existants et, si cela est nécessaire un éventuel permis de démolir Des renseignements et/ou documents concernant les éventuelles servitudes la viabilité les éléments constitutifs d’une étude de sol ou indicatifs de la nécessité d’une telle étude Lotissement – documents spécifiques Si votre terrain est en lotissement, certaines pièces spécifiques devront être jointes Pièces réglementaires l’autorisation administrative de lotir le certificat d’achèvement des travaux d’aménagement ou l’autorisation de procéder à la vente de votre terrain. Dans ce cas le lotisseur doit fournir un certificat attestant l’achèvement des équipements desservant votre terrain. Ce certificat devra être joint à la demande de permis de construire. le règlement de lotissement le cahier des charges Plans de lotissement de parcelle avec bornage et courbes. Division- documents spécifiques Si votre terrain doit faire l’objet d’une division vous devrez présenter un plan de division. Si des voies ou des espaces communs sont prévus, vous devrez y joindre soit le projet de constitution de l’association syndicale ou de la copropriété qui en aura la propriété, la gestion et l’entretien soit la justification d’une convention passée avec la commune ou l’établissement public compétent, prévoyant la totalité de leur transfert dans leur domaine, une fois les travaux achevés. Attention Une division foncière peut avoir des conséquences par exemple servitudes de passage, de vue, de puisage, passage de canalisations etc.….. Renseignements et documents peuvent être obtenus Auprès du vendeur du terrain Au cadastre A la mairie A l’étude notariale -U-↑ -V-↑ -W-↑ -X-↑ -Y-↑ -Z-↑

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